Zephyr avait tout pour réussir. Un père influent, une mère plein d'amour, un chien en peluche, de l'argent, une gueule d'ange et nom. Il avait aussi, accessoirement, une maladie plutôt inconnu des gens extérieur au monde médical. Un nom qui donnait mal à la tête : Dysmorphophobie. Elle ne s'est développée que bien plus tard, à l'adolescence. Le traitement était lourd, mais suffisant pour dissimuler les effets. Il a suivi un cursus d'étude normal en Angleterre, avant d'entrer dans l'école de photographie la plus prestigieuse d'Europe. Zephyr était demandé, et il le savait. Charmeur jusqu'au bout de son objectif, il a gouté aux plaisirs divers de la vie. A trente ans, il fit la connaissance d'une jeune femme qui changea plus ou moins sa conception des choses. Leur idylle ne dura que deux ans; deux ans où la folie avait quitté Zephyr. Parce que si le jeune homme se fit délaissé par sa belle, c'est bien à cause de la maladie qui le hantait. Le secret n'étant jamais éternel, il parti dans une crise de folie et de violence, qui terrorisa la jeune femme. Zephyr est interné depuis deux ans dans l'institut, et cherche par tous les moyens d'en sortir.