▬ MESSAGES : 375 ▬ DATE D'ARRIVEE : 04/12/2011 ▬ AVATAR : Jude Law ▬ CREDIT : M. ▬ AGE : 27 ans ▬ GROUPE : Psychotic Disorder
DOSSIER MEDICAL ▬ PATHOLOGIE: ▬ PATIENT DANGEREUX ?: Non ▬ NUMERO DE CHAMBRE: 222
Sujet: ❝Set fire to the rain ▬ Dante & Zeke (Sirius) Mer 28 Déc - 23:28
Dante/Zeke
This Hurricane chasing us all underground ☂
Un visage. Un cri. Un réveil brutal. Sirius ouvrit les yeux, le visage en sueur, il avait un cauchemar, toujours le même, celui qu’il faisait chaque nuit depuis son arrivée sur l’île. Il prit sa montre sur sa table de chevet et regarda l’heure : 6h30. Il se sentait épuisé, comme si il n’avait pas dormi de la nuit, alors qu’il venait de se réveiller. Il resta un moment allongé, le regard vide fixait sur le plafond blanc, laissant son esprit vagabonder, ne souhaitant qu’une chose oublie ce fichu cauchemar ! Sirius resta ainsi plus d’une heure avant de se lever estimant qu’il ne pourrait plus dormir à cette heure-ci. Il prit sa douche et se dirigea vers le réfectoire pour prendre son petit-déjeuner. Il croisa plusieurs prisonniers et membres du staff mais il ne voulait qu’à une seule personne mais il devait attendre la prochaine consultation, et donc tenir jusque-là. Il était sur les nerfs, son esprit refusait d’oublier et les images revenaient inlassablement. Il savait que cela l’infectait beaucoup trop et que c’était toujours la cause de ses crises.
C’est donc, stressé et énervé qu’il pénétra dans la salle où se trouvait déjà quelques patients. Sans leur accorder une quelconque attention, il se dirigea vers le buffet et se servit un plateau composé d’un café, et d’un verre d’eau, il n’avait pas faim. Il s’installa à une table éloignée, seul. Il commença à observait les personnes présentes dans le réfectoire, il adorait ça, observer les gens, essayer d’imaginer à quoi ils pensaient à moment précis où il les regardait, imaginer comment était leur vie avant. Il but une gorgée de son café, et se concentra sur un type assit au milieu de la pièce, qui parlait tout seul, en se balançant d’avant en arrière. Le type banal qui trainait ici ! Pas intéressant, il balaya la pièce du regard et arrêta son regard sur un jeune homme assis, qui venait d’arriver visiblement.
Pourquoi il se sentit attiré par lui il l’ignorait encore mais il décida de se concentrer plutôt sur lui. Mais très vite, il fut pris d’une mauvaise impression, il ne savait pas pourquoi, mais ce type assis là, ne lui inspirait pas confiance pourtant, une chose l’attirait en lui. Il détourna le regard, et finit sa tasse de café. Une soudaine migraine l’envahit, accompagnée des mêmes images présentes dans son cauchemar. Il se prit la tête dans les mains et serra fort pour diminuer la douleur, il sentit la rage le submerger, l’aveugler presque, sa tête était en feu, il voulait la faire éclater contre la table tellement la douleur était intense, juste pour que ça s’arrête. Il entendit la voix de son frère dans sa tête, il voulait lutter mais il était trop épuisé pour combattre ses démons, son démon. Il posa sa tête contre le formica froid de la table et se laissa doucement partir, il ne pouvait pas se battre cette fois-ci, il n’en avait pas la force et peut-être aussi, pas l’envie. Il eut juste le temps d’entendre le bruit la chaise d’en face que l’on tirée et Sirius disparut pour laissa la place à Zeke. Zeke releva la tête, toujours le même rictus sur les lèvres, mais ce dernier disparut aussitôt que le jeune homme aperçut le type assis en face de lui, le même que Sirius observait plus tôt.
« Tu veux quoi toi ? » demanda le jeune australien
SCREAM PLEASE,
Dante I. Valente
▬ MESSAGES : 80 ▬ DATE D'ARRIVEE : 23/12/2011 ▬ AVATAR : Ed Westwick ▬ CREDIT : Disturbing Mind ▬ AGE : 26 ans ▬ GROUPE : psychotic disorder
Sujet: Re: ❝Set fire to the rain ▬ Dante & Zeke (Sirius) Dim 1 Jan - 20:24
Dante/Zeke
Blanc. Aujourd'hui était une journée blanche. Aussi blanche que le plafond, que les murs, que la raie de lumière qui traversait la fenêtre, éclairant péniblement son visage à moitié endormi. Le jour s'était levé, encore une fois. Inlassable cycle perpétuel qui recommençait chaque matin. Allongé dans son lit, les yeux mi-clos, Dante attendait que son corps se réveille. Il avait l'impression d'être là, sans y être vraiment. Depuis quand sa vie de rêve s'était transformée en un cauchemar qu'il n'arrivait à fuir ? Dans ses oreilles, le sifflement incessant de ces voix intemporelles reprit de plus belle. Même enfermé dans une chambre sans colocataire, il n'était jamais seul. Elles restaient là, avec lui, impitoyables, et jamais ne le laissaient en paix. Sa main tomba mollement sur son visage, cachant ses yeux de la lumière du soleil, pour masser ses tempes sans réelle conviction. Si seulement elle se taisaient...
Il aurait pu tuer pour un rail de coke, là, tout de suite. Mais Shutter Island ne véhiculait pas les drogues, tant prisées des modèles, qui régnaient sur les podiums. Shutter Island ne véhiculait même rien du tout. L'île n'était qu'une prison, qu'on avait déguisée sous les traits d'un établissement révolutionnaire pour enfermer tous les rebuts dont la société ne voulait plus. Et dont il faisait maintenant parti. L'esprit hagard, il finit par se lever. Un rire goguenard dans son dos suffit à le mettre sur ses gardes. S'il supportait tant bien que mal les chuchotements qui ponctuaient sa journée, il détestait ce genre d'intervention indélicate. Comme un lion dans sa cage, il se sentait surveillé, épié, traqué. Sur le qui-vive, il se retourna, observant attention chaque recoin de sa nouvelle demeure. Il n'était pas fou. Il savait qu'il n'était pas fou et que ce qu'il entendait était bien réel. Quelqu'un cherchait juste à lui faire perdre les pédales. Et qui qu'il soit, il était sur la bonne voie.
A cet instant figé d'entre deux mondes succéda l'ivresse des patients prêts à déjeuners. Sorti dans le couloir, Dante referma doucement sa porte de chambre, le regard lourd. Il attendit quelques secondes pour la rouvrir sans ménagement. Toujours vérifier si quelqu'un était là ; deux fois. Même si le bourdonnement désorganisé qu'il entendait voulait le pousser quelques fois à recommencer une troisième fois. Chose qu'il refusait de faire. Il n'était là que depuis quelques jours, et pourtant il s'était mis à l'heure de l'île. Réveil-douche-déjeuner. Activités, rendez-vous. Temps libre. Repas. Activités, rendez-vous. Temps libre. Repas. Extinction des feux. Et entre deux le songe d'une vie meilleure. Entrer au réfectoire lui donnait l'impression de plonger au cœur de la folie. des gens qui parlaient tout seul, d'autres qui s'agitaient sans raison, ou qui comptaient nerveusement le nombre de céréales qu'on avait déposés dans leur bol. Quelle déchéance. Il était sûrement le plus normal ici. Et cette certitude lui retournait les entrailles.
Il finit par s'asseoir à mi-chemin entre la sortie et le buffet. Quoiqu'il choisisse de faire, il était bien placé. A deux tables de lui, un jeune homme redessinait les rainures du bois qui composait la table, tellement absorbé dans sa tache qu'il ne remarquait même pas le jus d'orange fraichement renversé qui coulait sur lui. Une aide soignante trop dévoué vint à sa rencontre, s'attirant les foudres du patient qui n'avait plus qu'à recommencer ses comptes. Dante regarda la scène d'un air distrait, son attention portée sur un autre sujet. Quelqu'un l'observait. Et il n'était pas sûr d'aimer ça. Le jeune homme eut vite fait de trouver la source de sa mauvaise impression. Au fond de la salle, il le fixait d'un air qu'il n'aurait su décrire. Mélange d'appréhension et d'intérêt. La façon dont il détourna son regard le piqua à vif. Pourquoi le fixer aussi longtemps pour s'en désintéresser aussi rapidement ? A vrai dire, la réponse ne lui importait pas indispensable. Il ne pouvait nier le fait que cet homme l'intriguait, mais son choix était aussi motivé par le malade qui s'était assis à sa table. Pas patient, mais malade. Le réfectoire fut traversé plus rapidement qu'il ne le pensait. Les pieds de la chaise raclèrent sur le sol alors qu'il la tirait vers lui, sans même prendre la peine de demander s'il pouvait s'y asseoir. A quoi bon ? De toute façon, l'homme devant lui était peut-être aussi malade que les autres.
«Ce serait plutôt à moi de te poser la question, non ? Vu la façon dont tu me regardais il y a quelques minutes.» Un sourire en coin ponctua ses paroles. Le ton de son vis-à-vis n'avait pas été des plus cordiaux ni des plus avenants, mais le sien avait le mérite d'être moins agressif. Plutôt goguenard. Ses paupières se plissèrent légèrement à mesure qu'il observait l'australien. Il l'avait déjà croisé. Peut-être.Il n'en était pas sûr. Ici sûrement ; pas avant, c'était impossible. Mais sa récente internement sur l'île ne lui avait pas laissé le temps de se présenter à tous ses nouveaux voisins. Heureusement.
«Tu te demandais peut-être où tu m'avais déjà vu ? Ou alors ma tête ne te revient pas...» Les coudes sur la table, il se pencha en avant vers lui. Life is just a game. Il avait envie de jouer, de parler, d'avoir l'impression d'être autre chose qu'un vulgaire patient enfermé dans un asile de fous. « J'ai juste envie de savoir...» Dans ses yeux brillait l'éclat du défi ; il n'était pas venu dans l'idée de chercher la bagarre, surtout qu'il n'avait jamais été doué à ce jeu là, mais dans celle de satisfaire sa curiosité. Cet homme dégageait quelque chose, quelque chose qui l'intriguait et qui lui plaisait, bien qu'il ne sache pas trop comment le définir. S'ils s'étaient rencontrés dans d'autres circonstances, après un shooting ou un défilé, Dante lui aurait sûrement proposé d'aller boire un verre, histoire de faire plus ample connaissance dans un endroit adéquat. Shutter Island n'était pas un endroit qu'on pouvait qualifier d'adéquat. Alors à défaut de lui payer sa consommation, il se contentait de lui offrir sa charmante présence.
❝Set fire to the rain ▬ Dante & Zeke (Sirius)
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